On ne peut plus rien leur dire ! Au moindre reproche, on est accusé de harcèlement moral ! Comment leur dire que cela ne va pas ?
J’ai des équipes à faire fonctionner, des objectifs à atteindre. Il faut bien que la boîte tourne si on veut, au choix :
- être payés
- résister à la concurrence
- satisfaire nos clients
- se maintenir sur le marché
Face à cette pression réelle, comment puis-je réagir sans sans me faire accuser de harcèlement moral ?
- je suis timide : je n’ose pas dire ce qui ne va pas, j’attends que cela se règle tout seul, ce qui n’arrive pas. Alors je tente de faire comprendre. Avec un peu de maladrese, je tombe dans le harcèlement moral.
- je suis coléreux : j’explose facilement. Si je le fais tout de suite et avec tout le monde pour la moindre raison, il y a peu de chance que l’on m’accuse de harcèlement moral.
- je suis impatient : je redemande dix fois en m’énervant de plus en plus. Si je m’off e le luxe de m’excuser, de prévenir que j’ai tendance à ce comportement, il sera malhonnête de m’accuser de harcèlement moral
- je fais le copain : sans doute ne suis-je pas à l’aise dans mon rôle. De trop gentil, je risque de devenir méchant et de faire du harcèlement moral
- je suis exigeant: et je suis payé pour cela. On me dit que j’en rajoute. Si je sais parfois féliciter quand c’est bien fait et seulement dans ce cas, le harcèlement moral ne sera pas mon fait.
Alors, on est bien d’acccord ? Aucun manager n’est parfait, aucun managé non plus. Dire les choses, pas les sentiments est un effort certain qui paye. Point n’est besoin de recourir à ce qui ressemble de près et parfois de loin au harcèlement moral