Vous est-il arrivé de recevoir un e-mail marketing dont l’objet est « votre appartement de Cessy » , « une offre d’emploi qui pourrait vous intéresser » ou tout autre libellé aussi accrocheur ?
La première fois vous l’ouvrez et améliorez le taux de clics. Vous ne donnez évidemment pas suite, vous en voulez de vous être laissé séduire. Vous ne contribuez pas au taux de transformation.
La campagne est bien construite. On sait bien que vous zappez, remettez à plus tard vos décisions, allez reprendre la lecture du mail. Chaque ouverture de mail est suivie d’un phoning. Rien de mieux que l’échange et la force de persuasion d’un vendeur.
Vous êtes alors en relation avec un télévendeur à qui vous faites part de vos protestations. Le pauvre a des objectifs tels qu’il insiste auprès de vous d’autant plus qu’il sait seulement que vous avez prêté attention au message reçu. Et vous vous retrouvez avec un technico à votre porte pour vous vendre des fenêtres, des assurances, des panneaux photo voltaïques, ….
Impossible d’annuler le rendez-vous : vous n’avez pas de numéro de téléphone à appeler. Vous vous débrouillez pour ne pas être là au jour et heure convenus. Une visite pour rien. Au prix du claquement de portière !
Vous recevez toujours autant de e-mail marketing. Vous vous désinscrivez à grand peine, augmentant ainsi le taux de clics, le taux de visite du site et le taux de désinscription.
Vous avez considérablement augmenté aussi les coûts marketing et autres coûts de distribution. Vous avez aussi contribué au malaise des salariés dans les centres d’appels et à leur délocalisation.
Vous auriez bien tort de culpabiliser, le marketing irresponsable mené par cette entreprise est seul cause de cette dérive. Et comme ses concurrents ont fait partie de la cible, du moins leurs salariés ou leurs partenaires, ils se réjouissent de ses difficultés commerciales, de sa prochaine disparition probable.
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