Sur la côte bretonne où j’habite, la mercerie de la zone commerciale délivre des cartes de fidélité à ses clientes, touristes pour la plupart. Comme chaque année, il y avait foule à la Toussaint, pont et vacances obligent.
Dans la mercerie, une cliente pose un monceau d’achats à la caisse pour payer et sort une carte de fidélité, en carton usagé.
La caissière : Je vous inscris le montant sur la carte. Au prochain achat, vous aurez 10% sur le montant cumulé.
La cliente inquiète : Elle sera encore valable ? Je ne reviendrai que cet été, aux prochaines vacances.
La caissière : Je vous la prolonge, ne vous inquiétez pas.
La cliente est une vacancière qui ne vient qu’une ou deux fois par an et fait ses provisions dans cette mercerie. Pourquoi attend-elle ce moment ?
- La mercerie offre un choix important
- Elle offre un éventail large de produits à des prix très raisonnables
- Si elle ne paie pas de mine à l’extérieur, le merchandising intérieur est digne de celui du rayon du Bon Marché à Paris, temple d’un luxe certain.
- Ses vendeuses sont aimables, bonnes conseillères, prennent le temps qu’il faut avec chaque cliente
Enfin cette visite à la boutique est devenue un rituel de vacances pour la cliente qui n’hésite pas à quitter quelques instants les plages et paysages pittoresques pour une zone commerciale qui ne l’est pas. Une carte de fidélité qui génère du flux dans la boutique !
Parmi toutes les cartes de fidélité que contient, comme le vôtre, le portefeuille de la cliente, celle de la mercerie en côtoie d’autres, utilisées ou non, concurrentes parfois.
Sans doute la carte de fidélité de vôtre enseigne. Quand l’a-t-elle utilisée chez vous la dernière fois ? Pour quels achats ? Combien sa fidélité vous a coûté ? Combien vous a-t-elle rapporté ? En un mot, quel R.O.I. ?